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Les Chroniques Lunatiques

by Les Chroniques Lunatiques

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1.
Pleine Lune 04:27
Ça y est, l’astre flamboyant rayonne dans d’autres contrées La nuit s’empare de nos rêves, d’autres histoires nous sont contées L’œil de sa blanche lumière tamise la réalité Les ombres accompagnent des êtres mutiques et alcoolisés C’est l’heure où dorment les bambins Où hurlent les victimes C’est l’heure du dernier train, des rentrées tardives C’est l’heure où le loup garou entame sa métamorphose L’heure où de jeunes adolescents vivent leur histoire à l’eau de rose L’heure où la fête continue dans un appart’ pas loin En plus ils écoutent du bon son et je ferai pas chier les voisins J’ai l’insomnie facile en ses temps difficiles Je suis sorti de mon lit quand L’envie m’a pris d’aller chasser le lycaon Traverser des ruelles sombres à la recherche de la bête Avec ce cyclope que j’espère bienveillant au-dessus de ma tête Mais c’est l’heure des accidents, des bagarres, des hystériques Sirènes et gyrophares pour un spectacle pyrotechnique Quelques nuages la voilent comme pour la protéger des atrocités Et elle reste de marbre, pâle, elle reflète notre âme Je la fixe comme l’horizon dans un désert de dune Elle me regarde La pleine lune… En quête de paix de sérénité, Au fil de la nuit la vie semble s’éterniser On le cherche le sommeil On pense qu’il nous trouvera Mais on entend déjà le réveil Et on sait qu’on le maudira Je croise des fantômes, des spectres Et des charognards A la recherche d’une cigarette y compris cher au bar Et je me bats pour rester calme face à la provocation Quand je leur dis que j’ai plus rien Mais que si c’est pour un spliff il me reste du carton Avant de craquer je me barre, traverse un parc Je me sens seul au milieu d’un océan A ramer dans ma barque Mais c’est l’heure où travail le boulanger Et mes papilles gustatives s’en sont émerveillées Souffler dans ses mains Sentant l’odeur du pain chaud Je commande un poulet mexicain Bien sûr sans le Poncho Mes lubies de … N’ont été qu’une apostrophe Mes pieds reviennent sur terre En écrivant ces quelques strophes Oubliant ce désert de dune Que m’inspire… La pleine lune
2.
Refrain 2x Perdu dans la masse J’avais perdu ma meute J’étais mal dans mes godasses J’avais perdu ma gueule J’ai retrouvé les frangins L’amitié, le sens du lien Et si je reste un solitaire C’est que je sais d’où je viens J’ai pas pour habitude de trainer en meute, non Je suis un loup solitaire, j’attends pas d’émeutes Ma vie est un somnifère Que j’avale chaque matin au réveil, la pilule du destin Mes pensées créent le réel, putain Comme elles sont rarement positives Les plus mauvaises se liguent entre elles Des expéditions punitives Elles font pas dans la dentelle Je ne me laisse jamais en paix Je veux être devant même en retrait Je crois que je charge encore Quand je bats en retraite Quand le lien coupe J’ai plus de repère Et l’histoire se répète Je fuis le groupe Car les enjeux me paralysent C’est une sorte de réflexe Alors j’erre, vagabond en quête d’un remède Dans l’air moribonde D’un vide qui fait recette Le loup qui se dévore lui-même De l’intérieur, enragé ou garou Dépend des jours, dépend des heures Qui vit comme un écorché vif Dépend des foi et des humeurs Le rêve d’une légende Qui n’est en fait qu’une rumeur J’hurle mes états d’âmes à la lune Et à ceux qui veulent entendre Loup solitaire triste mélopée C’est une offrande, au monde Même si j’écris pas Pour m’y inscrire J’écris pour ceux en qui je crois Et qui m’inspirent Les frères et sœurs Qui rôdent dans les parages En quête de partage Parfois je rejoins la meute Pour un temps de passage Puis je reprends ma route Me matent constamment dans le doute Préfère questionner seul Alors pour ça je m’isole Refrain 2x Solitaire certes, mais je reste solidaire de mes frères Sonne chez moi à 3 heures du matin T’aura un lit et au petit déj’ une bière J’ai juste besoin d’espace De retrouver l’espoir De reconstruire mes bases J’y réfléchi jusque tard le soir Je veux embarquer personne Dans mes délires introspectifs Je les pose à ceux qui veulent entendre Et tant pis si personne n’est réceptif J’ai ma poignée d’auditeur qui m’écoutent avec le cœur Et je l’échangerai pour rien au monde Y’a ceux qui compte dans mon bonheur Ce qui change c’est que je me lie plus Pour m’identifier j’ai appris à me connaître Des valeurs qui se sont densifiées Si j’ai un pote à présent, c’est que c’est un vrai Qu’importe son accoutrement C’est que c’est un frère Refrain 2x
3.
Les pieds cloués au sol L’état d’esprit d’un ancien belligérant Qui a pas fait son deuil de son délit de gérance Qui a mal au corps et puis au cœur Qui a perdu plus qu’une bataille Dans son combat contre l’ignorance Donné du sens, voir le destin Dans ce qui n’est qu’une courte errance Un passage d’une forme à l’autre D’une semence à une semence Ambitieux, prétentieux, les yeux tournés vers l’univers Fuyant la réalité, du retour à la terre Star, patron, PDG ou bien sans fric Tout cela, même destinée d’aller nourrir les lombriques Terrorisé par l’au-delà, ce que l’on ne connait pas C’est peut-être pour ça que l’on est toujours A la recherche de ce qu’on n’est pas Pensant seul payer, avec ce qu’on épargne, Pensant faire preuve de bonté Avec ceux que l’on épargne Toujours dans cette illusion de maîtrise Se nourrir des faiblesses Se sentir fort lorsque l’on méprise Refrain 2x Je vois un monde qui se bat, un monde qui se meurt, Un monde qui rit, un monde qui pleure Je vois des gens et un monde qui les sépare Un monde où tant qu’il y de la vie, y’a de l’espoir Un nom, une apparence et une étiquette Une société d’anonymes, qui peuvent se reconnaître Dans ce qu’ils consomment, dans ce qu’ils partagent De factuel, les émotions étant les faiblesses du monde réel Alors je comprends certains, qui deviennent des oiseaux Cherchant à rester percher, toujours plus haut Tandis que les liens se réinventent Dans le virtuel, des robots se draguent de dos Sur fond de musique industrielle Un monde de zombie où j’ai pas la prétention D’être un épouvantail dans ma marche Mon look de roturier peut être épouvantable Mais la norme me tue à petit feu Preuve que je l’ambitionne un petit peu mais, J’ai fini de croire que la marge est ma pénitence J’ai compris que la normalité est la différence Et si la vie, est de s’y confronter, mieux vaut s’y ouvrir Que de s’y déguisé Refrain 4x
4.
Le Désert 03:01
Je retrouve mon désert et ses dunes au clair de lune Je m’élance et m’y perds une fois n’est pas coutume Cette abime de conscience où le nuisible s’est désisté Ici rien ne pousse hormis des idées Elles foisonnent se nourrissent du vent Effleure le sol, prennent naissance dans le néant Elles virevoltent Prennent le temps d’exister Elles savent pourquoi elles existent Ici personne n’est oublier Un désert de ligne ou de petit carré Sur lequel un stylo s’anime dessinant mes pensées Portée par le courant une mélodie comme un chant de sirènes M’attire vers une oasis ou m’attendent six rênes Même ici mon égo veut faire de moi le père noël Et j’entends parfois des voix qui voudraient faire taire mes rêves Le vide se remplit au fur et à mesure que les mots s’épanchent La page blanche devenu carte révèle des chemins au sinueux méandres Refrain Les pensées nomades, les pensées nomades Elles passent comme un coup de vent Puis à l’horizon s’effacent Une feuille de papier comme un ciel immaculé Où de rime en vers se crée un univers Mon désert et parfois des oasis Plus loin des mers calment avant des eaux à risques Où se déchainent des tempêtes Le temps passe Désormais je me tempère Je trouve du temps à perdre A contempler le vide A le remplir d’image et d’histoire A le déguiser de rime Je mets à nu mon espoir Car dans la mélancolie, la nostalgie où la douleur Je vois l’humain, ses émotions, je vois un cœur Trop souvent fuyant son abime, voulant combler ce trou sans fond Trouvant les habits pour remplir cette mission une illusion Je me vois forcé comme chacun de mettre la main à la pelle Le soir je retrouve mon sahel Et j’écris à l’appel De mon âme qui enfin se réveille sur une page blanche Les pensées nomades prennent enfin leurs revanches Refrain Les pensées nomades, les pensées nomades Elles passent comme un coup de vent Puis à l’horizon s’effacent
5.
Une vie comme étoile filante, Une vie comme une étoile filante… Elle file…Elle file… Une histoire de plus Des chemins qui se croisent Deux grains de sable Deux destins qui s’attablent Deux passagers dans la roue du temps Un festin pour cette bouche béante La faucheuse rôde sa présence nous hante Deux vies, deux histoires une même mélodie envoûtante Deux invités sous la voute d’un même temple Liés par le sang mais leur vie n’a pas le même sens Jeune chien il joue son être sur des coups de dés Il a trahi ses souvenirs qu’il a découpés Décuplé sa haine, sa conscience découplée Sa peine étouffée, sa confiance effacée Elle a passé la fleur de l’âge mais la norme lui donnait encore du temps Elle a traversé ses orages à chaque fois la mort l’épargnant Et là l’éclair l’a foudroyé une vie loin des plages Mais le crabe l’a pincé Elle et sa joie de vivre méritait pas ça Mais la clémence, les crustacés sont pas réputés pour ça Loin de regarder la vie s’éloigner Elle a choisi de se battre, se soigner Il mène son existence comme une guérilla Il pense à elle souhaitant qu’elle guérira Mais son combat obstrue sa vue, malmène ses sens Sa tristesse n’a d’égal, son espoir n’a plus d’essence Il sait qu’il est seul à s’abandonner Il a choisi les profondeurs de s’y abonner Loin de l’amour loin du cœur Loin des autres de leur humeur Il se protège de lui-même et de ses peurs Le compte à rebours c’est enclenché, Il est vrai depuis longtemps mais pour elle c’est une réalité Les souvenirs s’additionnent aux envies La peur de manquer quelque chose Ces moments où même les joies nous rendent triste Elle regarde le soleil brillé Essaye d’oublier le bruit des machines Voit le décor s’habiller De son imaginaire, une chambre aux couleurs vives Elle touche son caté terre et la douleur se ravive Il met son existence entre parenthèse Prend le recul nécessaire pour réviser sa thèse Elle voit sa vie entre guillemets Là où le rire était sincère, Il se bat pour rester guilleret Il a toujours pensé qu’on l’aiguillerait Qu’on lui montrerait les choses et qu’il guignerait Pour elle tout est en suspend A chaque respiration elle conscientise la substance Il rêve d’enfin respirer De sortir la tête de l’eau et s’émanciper Elle aime, déteste comme jamais auparavant Elle ouvre ses bras, prête à retirer leurs paravents Ils sont deux liés et tellement détacher Deux chemins si différents si près de s’effacer Ils jouent les astres immobiles mais la vie ne les attend pas Elle file… Une vie comme étoile filante, Une vie comme une étoile filante… Elle file…Elle file…
6.
Soliloque 02:18
Le plus troublant dans tous mes soliloques C’est le plaisir que je prends A me décrire comme une semi loque Un être jamais totalement finit Brouillon à l’interne comme à l’externe Qui donne le change mais qui s’oublie Dans ma tête c’est une cellule mon corps une camisole Contenant mes colères Mes frustrations quand c’est le cas j’m’isole Quand trop de pensées m’envahissent Même à plusieurs je vis seul Mon cerveau un micro-onde ou mes pensées rissolent Ruissèlent, m’inondent et m’ensorcellent Massèrent, mijotent et en sortent celles Qui même sous la torture En ressortent belles Même si à chaque fois elles laissent leurs marques Grave un trait d’usure Sur un visage en marbre A l’intérieur de moi c’est capitonné Je me jette cherchant à souffrir je crie Mais c’est bien isolé J’voudrais ressentir, vivre mais comme me défier Je m’en prive Et j’envie celui d’à coté L’autre qui a l’air loin de toute mes galères Semble ricocher sur la surface Comme le ferait un galet Tandis que je rêve depuis mes abysses Une apnée éternelle Au nom des secrets qui m’habitent Je suis descendu trop bas Je voudrais remonter sans palier Brûler les étapes ça me ressemble bien ça j’peux pas le nier Mais je commence à me connaître sur ce chemin Je veux remonter la pente Sans redescendre plus loin Donc l’ascension paraît plus lente Sans progrès apparent Mais j’ai compris que même avec soi-même Faut pas se fier aux apparences Même dans mes soliloques…
7.
Encore un de ces jours Où je traine un sal goût dans la bouche Où ce que je lis dans les journaux Trainent mes valeurs dans la boue Où l’humain s’abîme Dans des questions prétendus humanistes, Alors que le fric est au centre de tout Et déshumanise Les débats, les réflexions autour des crises L’impuissance de l’homme Face à la machine qu’il a créée se cristalise Piégé par des égaux se partageant le pouvoir Perdu dans des besoins auxquels Ils ne pourront jamais pourvoir En quête de l’éternel Il veut toujours plus beau Et se rêve immortel Tandis que d’autre rêve juste d’un boulot Pour nourrir leur gosse, soigné leur bosse, Ou juste jouer les beaux gosses Qu’importe… Car on a tous le droit de rêver Refrain2x On rêve de contrôle De maîtrise sur nos vies On sécurise l’avenir Comme s’il n’était déjà qu’un souvenir On en a perdu des gens Avec qui on se voyait sur la route Il serait triste que le but d’une vie Soit d’effacer les doutes C’est le rêve américain Et au milieu de ça des gens souffrent On a tout pervertit De l’éthique à la bouffe On m’empoisonne donc on empoisonne le monde De pensées arrogantes De produits toxiques de luxe D’antibios aux goûts de menthe Certains y verront Un constat défaitiste Mais il faut reconnaître nos défaites Pour en tirer du positif, moi Je me bats où plutôt j’en ai l’impression Car je m’y perds, la vérité C’est que je regarde les choses s’effondrer Sans rien y faire Occupé en quête de maîtrise Sur mon décor et son envers J’oublie et ne voit pas Que je suis le maître De ma descente aux enfer J’exprime une révolte maladroite Et sans d’autre aspérité Qu’un destructeur fataliste Mais c’est juste ma vérité Refrain 2x
8.
Solitude 05:59
C’est l’aube, un froid d’hiver, une robe de brume Une balade dans la nature à regarder s’enfuir la lune Un silence inspirant loin du vacarme, loin du métal Comprendre en le vivant que l’on est un aspirant au calme Loin de toute cette frénésie ambiante, de ses bruits mécaniques De ses sirènes d’ambulances, de ses klaxons hystériques Prendre le temps d’écouter ses alarmes, Laisser couler ses larmes Se dessiner des sourires entre bonheur et drame Tellement coupé de mon être absorbé dans la matrice Les pensées dirigées laissant nous croire qu’on les maîtrise Pendant que je crée et crie ma révolte et la poste sur youtube Ma nature désinvolte fait que je suis de ceux qu’on entube Peut-être par manque de courage ou parce que je me persuade Que je suis seul à me sentir coupable alors je fuis avec l’orgueil d’un Perceval Un chevalier sans terre ni attache particulière Devient un mercenaire plein de peur, l’honneur en bandoulière Oubliant que la colère est dirigée contre une machine A chercher un visage pour l’identifié la faire monter sur un ring Certains cherchent un passant à cogner moi j’ai besoin de causer De partager sincère des visions et des causes communes Me lâcher dans la prose comme une muse amusée Je m’auto m’use à m’user les doigt, les mots fusent et l’émoi fut (x4) Mais mes ruses durent et moi je fuis Refrain Y’a ceux qui vivent cachés, Ceux qui s’exposent Peu importe Une vie est vite gâchée et on explose On s’emporte Le plus marquant dans toutes ses turpitudes C’est qu’on s’évertue à vivre seul notre solitude Ça y est c’est l’heure ou même la campagne s’anime Au bruit lointain des tracteurs s’ajoutent des phares et leurs lueurs malignes Des yeux dans la pénombre qui se mettent à inventer des ombres Et m’inventent des histoires de nouvelles pensées m’inondent Le rythme change, reprend gentiment son cour habituel Le temps prête la tranquillité avec des intérêts au taux usuel Le vide se remplit tandis que la vie s’éveille Les soucis retrouvent leurs nids, les lampadaires ont entendu leur réveil Des carrés s’illuminent sur les façades, chaque fourmi va se mettre à l’ouvrage Le café sur la table les yeux qui piquent et la voix grave Moi je contemple se balai luminaire en savourant cette bouffée d’air Me sent en sécurité dans cette mélancolie je ne ressens plus la colère Je vais devoir remettre mon dossard redevenir le pantin docile Mais je vais rester le renard dans son terrier de ville Je rêve de chasse aux trésors d’une vie de pirate Un aventurier dans le tram se voyant sauter de liane en liane Je voudrais être le héros des autres à défaut d’être le mien Un Peter pan naïf qui protège sa part de bien Et le béton mange la vie, défile sur la vitrine au fil du rail Je regrette que les mots ne se lisent pas sur la peau en braille Besoin de contact, de toucher, marre de vivre pour cet horizon doré Besoin de sentir que l’essentiel continue d’exister Dans toute cette mascarade Moi j’ai le masque en rade Besoin d’vérité en rasade Même quand j’ai le mic en panne Je reste un oiseau de nuit qui se met à jour petit à petit Un ermite du cœur qui s’ouvre puis se replie Y’a ceux qui vivent cachés, Ceux qui s’exposent Peu importe Une vie est vite gâchée et on explose On s’emporte Le plus marquant dans toutes ses turpitudes C’est qu’on s’évertue à vivre seul notre solitude J’observe depuis ma banquette Profite d’un arrêt pour m’informer des manchettes Ça va d’Al Quaida à Nabila le monde va mal c’est un fait Mais je vis dans ce pays qui prétend faire les choses bien Et le bien je dois dire à parfois un goût infect Les mannequins prennent la pose dans les étals Les lumières s’allument les richesses s’étalent Réveillent des fantômes dans le coin des rues Mon périple touche à sa fin, je me rapproche de mon chez moi !!! Et se réveille la conscience de la chance de vivre sous un toit Mais trêve de banalité si j’ai la chance d’avoir ce que j’ai C’est que d’autres doivent en crever et qu’il n’y a pas de moralité La balayeuse me dépasse emportant quelques-unes de mes idées fugaces Plus que quelques mètres l’odeur du pain m’arrête Mais je suis fatigué enfin prêt à me reposer On est lundi Réveille-toi… La semaine vient de commencer… On est lundi Réveille-toi… Refrain (4x) Y’a ceux qui vivent cachés, Ceux qui s’exposent Peu importe Une vie est vite gâchée et on explose On s’emporte Le plus marquant dans toutes ses turpitudes C’est qu’on s’évertue à vivre seul notre solitude
9.
Je marche ou plutôt je cours Encore un jour de plus Où la vie est une course Je ne veux plus me battre contre la montre Mais il me faut un adversaire Je choisis moi-même et ce que je montre Donc dès la naissance enfance calibrée, classée Tu passes les épreuves Jusqu’à ce que tu te plantes Ou pas, faut toujours faire ses preuves Ou pas, s’éloigner de tout ça Prendre ses distances Comment veux-tu Des gens s’explosent de désespoir Ou juste pour exister Expose leur désarroi Dans un tableau effroyable Guerre et vengeance Le sang pour le sang Sans réfléchir aux conséquences La réponse du créateur au monstre qu’il a créé J’ai des nouveaux missiles Et tu vas y goûter Bref j’ai le sentiment que depuis longtemps Quelque chose moisi, Quelque chose qui blesse notre âme Pas toi ? Moi si Refrain Salut le monde, Salut Où vas-tu ? Je sais pas, je me cherche Je me suis perdu Allo la terre C’est un grain de sable dans une dune Ne reviens pas petit grain de sable Reste perché sur ta lune…

credits

released March 21, 2018

Composition: Patrik Duruz, Renaud de Crousaz, Christophe Rossier
Textes: Renaud de Crousaz
Voix: Renow & Nela (3, 8)
Enregistrements: Patrik Duruz au Longshot Studio
Mix: Patrik Duruz & Christophe Rossier
Mastering: Stéphane Kroug au Studio Electric-Room
Graphisme & illustrations: Katia W.-Cantin
Longshot Geneva Music©℗ 2018

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Les Chroniques Lunatiques Geneva, Switzerland

“Les chroniques Lunatiques” est un projet réalisé par deux cosmonautes qui trouvent l’inspiration dans leurs dérives nocturnes entre poésie lunaire et introspection terre à terre. Trouvant une forme de résilience dans la création, ils cherchent la lumière dans les recoins les plus sombres de leurs âmes. ... more

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